Comme il existe des portraits en pied, ici, la performance se veut en pied, à pied, comme instrument rythmique et spatial et par là de dessin au sol.
Faire entendre le texte entrecoupé d’une rythmique de la marche et plus précisément du pas, émis par les pieds vus comme pointes d’un corps qui dessine des formes et des signes au sol.
Le pas comme cadence, comme mesure, mais aussi comme formule de négation.
Le pas retrouve sa trace et devient le peu sans peur pour s’épanouir dans la pousse et le pour.
Dessiner avec le corps, en particulier le signe infini.
La porte ouverte est une trappe tout autant qu’une issue, un traquenard mais aussi l’inconnu qui ouvre sur le champ des possibles, l’inconnu qui nous invite sans cesse à nommer, former, projeter.
Il ne s’agit pas ici d’enfoncer des portes ouvertes mais plutôt, constatant leurs ouvertures, d’initier leur passage et d’en observer le pas. La porte ouverte est une invitation à ne pas rester là où l’on est, à franchir l’ouverture, qu’elle s’avère déchirure, trouée ou transport.