Les actions s’enchainent comme dans un jeu d’enfant. Nous inventons un monde imaginaire, une succession d’événements que chacun notre tour nous décidons de faire apparaître grâce à l’action, au langage et à l’imagination. L’un débute une action ou une lecture afin d’inviter l’autre à le rejoindre et a prolonger l’action dans son espace imaginaire. La parole est performative, c’est elle qui fait naître les choses, grâce à des onomatopées le monde se transforme, une orange devient la roue dentée d’un engrenage.
Les protagonistes s’accordent et se désaccordent dans un va et vient, un tour ensemble le suivant séparément.
Une homme, une femme parlent, se parlent, entre eux ou à eux-mêmes improvisation avec une trame pour chacun : des objets, des actions et des textes que chacun aura cru bon d’amener pour ce duo/duel/discussion dissonante parfois dans les chevauchements, ou dans une langue qui ne cherche pas de traducteurs,