Au départ, une image de Sainte Catherine d’Alexandrie découverte dans l’église de Sarzeau. Une femme avec une épée, dans une église, a attiré mon attention et ma curiosité. Il se trouve qu’elle portait aussi la plume du savoir comme une autre arme.
En parallèle, une recherche photographique qui s’étire depuis 10 ans sur les monuments mégalithiques qui datent du néolithique et la découverte de la thèse de Marija Gimbutas sur le Langage de la déesse.
Il s’agissait ici de mettre en echo ces différents moments : les dessins de vulves présents en nombre sur les parois des cavernes du paléolithique, les seins dans les monuments mégalithiques, des saintes chrétiennes, pour finir par le symbole féminin actuel issu de la culture grecque, qui offre en comparaison, une image passablement assexuée du genre féminin.
Quelle est la part d’obscurantisme et la part de lumière dans la nuit qui avale sans cesse l’histoire des femmes? Un palindrome vertigineux, qui à force d’être lu dans les deux sens, disparaît dans un refoulé quasi universel.